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En trente ans, le nombre de logements vacants a augmenté de 60%

En trente ans, le nombre de logements vacants a augmenté de 60%
Publié le , mis à jour le

En 2023, ce nombre était de 3,1 millions, révèle une étude de l’Insee publiée mardi 16 janvier.

Ainsi, d’après cette étude l’Insee dévoilée mardi, le nombre de logements vacants en France a atteint 3,1 millions en France en 2023. Ce qui correspond à une hausse de 60% depuis 1990.

Des logements inoccupés qu’il ne faut pas confondre avec des résidences secondaires, et qui représentaient donc 8,2% du parc total hors Mayotte, un total de 1,2 million supplémentaire par rapport à 1990.

Espaces moins densément peuplés plus concernés

Les auteurs de l’étude, laquelle prend appui sur des données fiscales et de recensement, expliquent que “La part de logements vacants est plus forte dans les espaces les moins denses en population (…). A l’inverse, elle reste plus faible dans les aires d’attraction des villes les plus peuplées, dans les territoires en croissance démographique ou dans ceux réputés pour leur attrait touristique”.

C’est plus particulièrement “à partir de 2005” que l’augmentation est intervenue, pour atteindre depuis cette date “2,5 % en moyenne par an”. Et seuls l’Hérault et la Corse font figures d’exception à la hausse.

Logements vacants ? Quelles causes

Cette tendance est la plupart du temps le signe d’une “déprise démographique, une inadéquation entre l’offre et la demande, une ancienneté voire une insalubrité des logements, des litiges entre locataires et propriétaires ou encore des problèmes de succession”.

Quant à ses causes, elles sont à chercher du côté de “l’évolution de la population et de la construction” tout comme des “effets de la conjoncture économique ou les évolutions fiscales et réglementaires”.

De fortes disparités

Les départements ruraux se trouvant sur la “diagonale du vide” (entre les Ardennes à l’Ariège) et l’Orne sont particulièrement touchés. À Paris et dans les villes de plus de 700 000 habitants, le taux de logements inoccupés est plus faible (7 %), avec toutefois des disparités.

Toujours dans la catégorie des villes, on constate une faible part des logements vacants à cannes par exemple, à l’inverse de Pau ou Saint-Etienne. La proportion de logements vacants est la plus importante dans les villes de moins de 50 000 habitants en moyenne la plus élevée, à 9,6 % en moyenne et en 2020.

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