Endométriose : 25 000 femmes vont avoir accès à des tests salivaires en cas de suspicion

La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a annoncé lundi 10 février qu'un test salivaire utilisé pour le diagnostic de l'endométriose, encore au stade expérimental, serait d'ores et déjà remboursé à compter de ce mardi 11 février pour certaines patientes.

C’est une avancée majeure. Dès ce mardi 11 février, quelque 25 000 femmes de plus de 18 ans, et pour lesquelles une endométriose est suspectée, auront accès à des tests salivaires permettant de diagnostiquer la maladie. « C'est un coût de 800 euros par femme », qui sera pris en charge par l'assurance maladie, a indiqué la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, sur France 2 lundi 10 février.

Ces tests détectant l'endométriose par la salive grâce à l'analyse et au séquençage de l'ARN (« Endotest ») ont été conçus par la biotech lyonnaise Ziwig. Ils permettent, en une dizaine de jours, de diagnostiquer l’endométriose, avant même que celle-ci ne soit visible par imagerie, souligne France 2. Leur déploiement se fera dans 80 hôpitaux français.

Feu vert en octobre dernier

Les études sur ce test ont été jugées suffisamment prometteuses par la Haute autorité de santé (HAS) pour justifier une expérimentation à grande échelle. La HAS avait donné son feu vert en octobre à une prise en charge de ces tests, via un dispositif dérogatoire.

Le gouvernement avait d'ores et déjà indiqué qu'il suivrait cet avis, qui sera finalement officialisé dans un arrêté devant paraître ce...