Étude : 91 % des couples demandent à connaître le sexe de l’enfant avant la naissance
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D’après une étude réalisé par l’Institut national d’études démographiques (Ined), un peu plus de neuf parents sur dix souhaitent connaître le sexe de l’enfant avant la naissance.
Un couple sur dix seulement ne le demande pas
Garçon ? Fille ? Tous les couples se posent évidemment cette question au moment des échographies. Le plus souvent l’idée est de mieux préparer l’arrivée de l’enfant (décoration de la chambre, recherche du prénom, habits, ect.).
Dommage pour ‘l’effet de surprise’…
L’étude de l’Ined montre que 91 % des couples demandent à connaître le sexe de l’enfant avant la naissance, laissant ‘l’effet de surprise’ derrière eux. Les chercheurs de l’Ined confirme donc que ‘demander à connaître le sexe de l’enfant à naître est devenu une norme avec la naissance des échographies fœtales nées il y a plus de 50 ans.
Il arrive que les réponses des deux parents divergent
Dans le questionnaire adressé aux mères et aux pères quand leur enfant avait 2 mois, la question suivante a été posée : “Avez-vous demandé à connaître le sexe de votre enfant avant la naissance ?”.
L’enquête Elfe ((Étude longitudinale française depuis l’enfance) permet d’établir que le phénomène est massif : 89 % des mères et 84 % des pères ont déclaré avoir demandé à le connaître. Il arrive que les réponses des deux parents divergent : soit la mère déclare avoir demandé contrairement au père (7 %), sans que l’on puisse savoir si c’est parce qu’il ne souhaitait pas savoir ou parce qu’il n’était pas présent lors de l’échographie ; soit, très rarement, la situation inverse (2 %).
Moins les parents sont diplômés, plus ils sont nombreux à demander s’ils attendent une fille ou un garçon
Moins les parents sont diplômés, plus ils sont nombreux à demander s’ils attendent une fille ou un garçon. Les couples dont la femme a un niveau d’études inférieur au bac sont 96 % à l’avoir fait contre 86 % de ceux dont la femme a un diplôme Bac + 5 ou plus. Le même gradient se retrouve du côté des pères, chez qui on passe de 95 % à 84 %. Autrement dit, les couples qui ne souhaitent pas savoir sont trois fois plus nombreux dans les milieux fortement diplômés (15 %) que dans les milieux faiblement diplômés (5 %).