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Étude de la Confédération des PME : Un dirigeant de TPE-PME sur 5 perçoit une rémunération mensuelle nette inférieure à un Smic

Étude de la Confédération des PME : Un dirigeant de TPE-PME sur 5 perçoit une rémunération mensuelle nette inférieure à un Smic
Publié le , mis à jour le

Oui, vous avez bien lu : un entrepreneur sur cinq gagne moins que le SMIC, comme l’indique cette enquête de la Confédération des PME (CPME).

Une TPE/PME n’est pas une grande entreprise en modèle réduit (la CPME)

Le chiffre peut étonner mais il est bien marqué noir sur blanc : un entrepreneur sur cinq dirigeant une TPE-PME gagne moins que le SMIC chaque mois, ce qui donne moins de 1.400 euros, selon l’étude publiée par la Confédération des PME (CPME).

Cette étude va battre en brèche l’image du patron grassement rémunéré

Alors que l’année dernière nous avons beaucoup parlé du partage de la valeur et que le débat ne manquera pas de resurgir sur les augmentations de salaires en 2024, cette étude va battre en brèche l’image du patron grassement rémunéré.

Les autres entrepreneurs se sortant plus qu’un SMIC mensuel émargent à 1.400 et 2.600 euros mensuels pour 31% des répondants, pour 25% entre 2.600 et 4.000 euros et pour 25% de nouveau, le salaire mensuel est supérieure à 4.000 euros.

Non, les chefs d’entreprise ne s’en ‘mettent pas plein les poches !

Dans son communiqué de presse, la Confédération des PME (CPME) peut se permettre un petit clin d’œil aux Gilets jaunes en ces mots : “Le résultat est sans appel : non, les chefs d’entreprise ne s’en ‘mettent pas plein les poches ! Une TPE/PME n’est pas une grande entreprise en modèle réduit“…

Il est parfois bon de rappeler les difficultés auxquelles sont confrontés les chefs d’entreprise

L’organisation patronale insiste sur ces chiffres et la difficulté que connaissent nombre de dirigeants : “Il est parfois bon de rappeler les difficultés auxquelles sont confrontés les chefs d’entreprise sur le dos desquels les règles et contraintes s’accumulent“.

La CPME de conclure : “Un grand nombre de textes allant même jusqu’à les mettre en cause pénalement, en cas de non-respect de règles dont ils n’ont parfois même pas connaissance“.

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