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Étude de l’Ifop : Les classes moyennes plus sévèrement impactées par l’inflation

Étude de l’Ifop : Les classes moyennes plus sévèrement impactées par l’inflation
Publié le , mis à jour le

Face à l’inflation qui devient de plus en plus insupportable par nombre de Français, une enquête de la Fondation et Bona Fide fait le point sur la situation et le ressenti des Français et des classes moyennes.

La part des Français qui ne vont jamais au restaurant est ainsi passée de 8% à 25%

Une étude de l’Ifop pour le cabinet Bona fidé et la Fondation Jean Jaurès montre que les classes moyennes semblent particulièrement fragilisées par l’inflation. Par exemple, 1 Français sur 5 indique être aujourd’hui régulièrement aidé par des proches financièrement ou matériellement.

L’économie ‘de la débrouille’ face à l’inflation

Pour faire face à la tension croissante sur leur pouvoir d’achat, toute une partie des Français a limité voire supprimé certains postes de dépenses et adopté des comportements rentrant dans le champ de ‘l’économie de la débrouille’ par exemple en se rendant dans des magasins hard discount comme Aldi ou Lidl, la part de ces magasins est passée de 43% de la population en 2010 à 49% aujourd’hui.

On va partir en vacances moins longtemps, on va réduire les portions alimentaires

42% des Français disent s’en sortir à ce jour ‘difficilement’ avec leurs revenus, 47% ‘correctement’ et 11% ‘facilement’. Des pistes pour ‘s’en sortir’, les consommateurs en ont comme l’explique la directrice adjointe du département Opinion de l’Ifop, Marie Gariazzo : “On va partir en vacances moins longtemps, on va réduire les portions alimentaires“.

Les consommateurs ne plus acheter de marques patrimoniales et plutôt des marques distributeurs

Sur TF1, elle ajoute : “Les consommateurs ne plus acheter de marques patrimoniales et plutôt des marques distributeurs. Et le fait qu’on soit de plus en plus obligé de contrôler son alimentation, c’est très mal vécu par les classes moyennes inférieures et les catégories défavorisées, avec un sentiment de déclassement social“, explique la responsable de l’Ifop qui conclut que les Français font d’autres arbitrages (voire renoncements) comme diminuer les sorties et réduire les vacances.

Autres chiffres parlants : la part des Français qui ne vont jamais au restaurant est ainsi passée de 8% à 25%.

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