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Évaluation des collégiens : en 4e, la moitié d’entre eux ont des difficultés en français et en mathématiques

Évaluation des collégiens : en 4e, la moitié d’entre eux ont des difficultés en français et en mathématiques
Publié le , mis à jour le

Gabriel Attal a fait le point sur les évaluations nationales passées par les élèves à la rentrée et les résultats sont très mitigés…

Du mieux pour les collégiens de 6e

Du mieux pour les collégiens de 6e mais ‘inquiétant’ pour ceux de 4e, voici une synthèse rapide faite par le ministre de l’Éducation Nationale, Gabriel Attal, dans les colonnes du Parisien ce matin.

Le risque, si on ne fait rien, c’est que notre collège tombe en panne

Lors de son entretien, Gabriel Attal s’est dit tourmenté par les résultats des évaluations nationales passées en septembre par les élèves en classe de quatrième : “Le risque, si on ne fait rien, c’est que notre collège tombe en panne”, a averti le ministre.

En effet, la moitié des collégiens de 4e essuient des difficultés en français et mathématiques. Pour le ministre, les efforts engagés pour l’école primaire depuis l’élection du président de la République portent leurs fruits puisque les résultats s’améliorent en 6e, précise Gabriel Attal qui ajoute que ‘le niveau de la ‘génération 2017′ celle qui entrait au CP au début du précédent quinquennat, est meilleur que celui de la précédente, notamment en lecture et écriture’.

Il faut investir toujours et encore sur les petites classes

Cependant pour le ministre de l’Éducation Nationale, il y a ‘une immobilisation’ en CP, il faut donc investir toujours et encore sur les petites classes. En 4e, on voit que durant le collège le niveau stagne, voire régresse, ce qui signifie que le collège ne parvient pas à réduire les écarts constatés à l’entrée en 6e, analyse Gabriel Attal.

Un manque d’attention des élèves (Gabriel Attal)

Enfin, si le ministre n’est pas contre les écrans (smartphones, ordinateurs), il remarque malgré tout que ‘des professeurs des écoles en CP font régulièrement part des difficultés d’attention des élèves, ou de leur fatigue. On peut corréler cela à l’usage des écrans”.

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