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Fiche de paie : les salariés et employés français s’estiment mal payés

Fiche de paie : les salariés et employés français s’estiment mal payés
Publié le , mis à jour le

Une enquête de l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) révèle que 83% des Français s’estiment mal payés.

46% des sondés affirment que le montant de la fiche de paie reste une source d’anxiété et de difficulté

Source de motivation et de sécurité, une étude de l’Union nationale des syndicats autonomes montre que 83% des Français s’estiment mal payés. Pour un syndicaliste s’exprimant sur RMC ‘il y a une forme de radicalisation sur ce sujet’. 40% des sondés déclarent se sentir fatigués, 46% ‘dénoncent’ en parallèle les inégalités salariales. Ces inégalités ont indéniablement un impact sur le moral des travailleurs.

Il y a une forme de radicalisation sur le sujet ‘salaire’

Autre chiffre ressortant de cette étude : ‘76% des salariés considèrent qu’en France, on ne parle pas assez de leurs conditions de travail’. Pour les salariés, la paye est la première préoccupation des Français, note le baromètre de l’UNSA.

L’écart entre les dirigeants et les petits salaires est trop bien trop élevé

D’après l’UNSA, les salariés français s’estiment mal payés et pourraient au final se révolter. Ils jugent que l’écart entre les dirigeants et les petits salaires est trop bien trop élevé.

Un impact négatif sur le moral des travailleurs

Alors que le revenu mensuel moyen en 2022 en France est de 39.800 euros brut annuel, les employés veulent gagner plus que les 2.630 euros nets par mois que cela représente. 83% considèrent que les salaires devraient être augmentés pour soutenir leur niveau de vie actuelle. Chiffre préoccupant : Pour 46% des sondés affirment que le montant de la fiche de paie reste une source d’anxiété et de difficulté.

60% des personnes questionnées estiment ne pas être payés à la hauteur de leur travail

Sur RMC, le secrétaire général adjoint de l’UNSA, Dominique Corona, décrypte : “60% des sondés estiment ne pas être payés à la hauteur de leur travail. Ils sont volontaires, ils sont prêts à s’investir mais ils ne sont pas reconnus. Il y a un problème, un vrai“…

Il y a de fortes attentes après les promesses de “désmicardisation” de Gabriel Attal

Pour Dominique Corona, il y a de fortes attentes après les promesses de “désmicardisation” de Gabriel Attal et il ne faut pas décevoir les salariés. Il faut que les salaires augmentent, sinon il y un risque important d’implosion, de colère froide et sourde, ce qui se traduit toujours dans les urnes par des choses extrêmement compliquées”.

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