Fin de la trêve hivernale : la Fondation Abbé Pierre redoute "une forte hausse des expulsions locatives"
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Entre le 1er novembre et le 31 mars de l’année suivante, en raison de la trêve hivernale, les procédures d’expulsion d’un locataire par son bailleur sont suspendues. En cette fin du mois de mars 2024, la Fondation Abbé Pierre tire la sonnette d’alarme et redoute "une forte hausse des expulsions locatives".
De nombreux foyers concernés. La trêve hivernale, effective du 1er novembre au 31 mars de l’année suivante, empêche les propriétaires d’expulser leurs locataires. Et contrevenir à cette règle constitue même un délit. Le bailleur s’expose à une peine de trois ans d’emprisonnement, ainsi qu’une amende de 30.000 euros. En ce retour du printemps, les associations s’inquiètent de la fin de la trêve hivernale. "Environ 140.000 personnes sont menacées d’être expulsées de leur logement", a ainsi alerté la Fondation Abbé Pierre dans un communiqué publié le 27 mars 2024. Alors que les expulsions locatives peuvent reprendre, l’organisme redoute une forte hausse des expulsions, alors qu’elles "ont déjà augmenté de 52% en dix ans". Dans ce même communiqué, la Fondation Abbé Pierre s’adresse directement au gouvernement et dénonce le peu de compassion. Le nouveau ministre du Logement, Guillaume Kasbarian, (...)
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