Glyphosate : pour la première fois, un lien entre malformations et exposition prénatale est reconnu
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La commission d’indemnisation des enfants victimes d’une exposition prénatale aux pesticides a établi, pour la première fois, un lien de causalité entre l’exposition au glyphosate d’une mère de famille et les malformations de son enfant à la naissance.
Une première mondiale. Après des années de combat, Sabine Grataloup a enfin obtenu gain de cause. « C’est un soulagement énorme de voir qu’enfin cela a été reconnu » a confié Sabine Grataloup, comme le rapporte France Info. Son fils, Théo, est né en 2007 avec une grave malformation de la trachée et de l’œsophage. Au total, il a dû subir 53 opérations. Depuis qu’il a trois mois, Théo a dû apprendre à vivre avec un trou dans la gorge après une trachéotomie. Dès 2009, ses parents alertent les autorités, pointant la responsabilité d’un produit générique du Roundup, le Glyper. Ils sont persuadés qu’il est à l’origine des malformations de Théo. Ils ont alors décidé de porter plainte contre Monsanto en 2017.
Environ 36 000 euros d’indemnités
Ce lundi 9 octobre, le Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides a ainsi rendu un avis en sa faveur comme le rapporte France Info. Pour la première fois, la commission d’indemnisation des enfants victimes d’une exposition prénatale aux pesticides a établi un lien de causalité entre l’exposition au glyphosate de la mère de famille, alors qu’elle était enceinte de Théo, et la malformation de son fils. Le montant…