Guerre Israël-Hamas : la militante Mariam Abou Daqqa assignée à résidence

Membre du Front populaire de la libération de la Palestine, Mariam Abou Daqqa, 72 ans, est assignée à résidence dans les Bouches-du-Rhône avant sa possible expulsion fin novembre.  

« Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive : j’ai un visa valide. Je ne suis pas une terroriste mais une activiste de gauche qui ne vient (en France) que pour parler des droits des femmes et des Palestiniens. Je pensais que nous étions en démocratie ici. » Mariam Abou Daqqa, militante pour la cause palestinienne âgée de 72 ans, risque d’être expulsée du territoire français.

Cette membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a été assignée à résidence dans les Bouches-du-Rhône, lundi 16 octobre, avant une possible expulsion, qu’elle contestera en justice pour « faire valoir » ses « droits ». Ce qui lui est reproché ? Le FPLP est une organisation qualifiée de terroriste par l’Union européenne.

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Trouble à l’ordre public

Interrogé, le ministère de l’Intérieur a indiqué que la militante était « membre du bureau politique du FPLP à Gaza » et que « le contexte actuel (programme de 15 conférences en France) est susceptible de constituer un trouble à l’ordre public qu’il s’agit de prévenir ».

Plusieurs conférences, lors desquelles devait intervenir Mariam Abou Daqqa, ont été interdites ces derniers jours par les autorités françaises, notamment à Lyon…