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Hurler sur son enfant peut être aussi nocif que les violences physiques et sexuelles

Hurler sur son enfant peut être aussi nocif que les violences physiques et sexuelles
Publié le , mis à jour le

Publiée dans la revue ‘Child Abuse & Neglect’, une étude montre l’impact négatif et les répercussions dommageables auprès des enfants.

Les mots ont du poids, ils peuvent élever un enfant ou le détruire

Crier sur ses enfants est à éviter, cela ayant des conséquences négatives sur leur développement. L’étude de ‘Child Abuse & Neglect’ montre que des violences verbales peuvent causer une vraie détresse émotionnelle, un schéma qu’ils risquent de reproduire eux-mêmes dans leur futur.

Crier sur ses enfants est malheureusement parfois un acte du quotidien

L’enquête souligne que les enfants exposés aux cris de leurs parents est aussi préjudiciables que les violences physiques ou sexuelles.

Automutilation, de consommation de drogues

Une détresse qui peut amener les enfants à s’automutiler, à consommer des drogues mais également à des risques de prison dans le futur tant l’enfant sera marqué, déboussolé.

Ne pas prendre certains qualificatifs qui rabaissent l’enfant

Outre les cris, il ne faut pas prendre certains qualificatifs qui rabaissent l’enfant comme ‘tu es stupide’, ‘tu es paresseux’, ‘inutile’ ou ‘bon à rien’, précise un auteur de l’étude. “Ces actions venant des adultes peuvent être aussi préjudiciables au développement d’un enfant que d’autres types de maltraitance, tels que les abus physiques et sexuels pendant l’enfance”, indique-t-il.

Faible estime de soi, augmentation de la consommation de nicotine, d’alcool…

‘L’utilisation de mots pour intimider l’enfant, lui faire honte peut sembler évidemment moins nocif que des violences physiques. Mais les mêmes risques accompagnent cet usage abusif du langage : faible estime de soi, augmentation de la consommation de nicotine, d’alcool et de substances, risque accru d’anxiété, de dépression et même des troubles psychotiques’, écrivent les auteurs.

Les données de cette étude font que les scientifiques demandent à ce que la violence verbale soit intégrer dans la maltraitance infantile.

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