“Il y a viol et viol” : les arguments d'un avocat au procès Mazan provoquent une vague d'indignation sur les réseaux sociaux

Mardi 10 septembre 2024, lors du procès des viols de Mazan, un avocat de la défense a suscité une vive colère sur les réseaux sociaux suite à un argumentaire des plus bancals sur la notion d’intention de viol.
Cette affaire toute entière suscite une onde de choc, en France comme dans le reste du monde, tellement les faits sont nauséabonds. Mais ce mardi 10 septembre 2024, les propos d’un avocat de la défense ont d’autant plus attisé cette colère qui gronde dans l’opinion publique. Alors que le témoignage très attendu de Dominique Pélicot, principal accusé dans ce procès des viols de Mazan, n’a pas pu être entendu à cause de problèmes de santé, la cour criminelle départementale du Vaucluse avait décidé d’appeler à la barre un enquêteur ayant travaillé sur le dossier. Celui-ci est venu évoquer les viols commis sur Gisèle Pélicot par des dizaines d’hommes, dont cinquante sont aujourd’hui sur le banc des accusés. La plupart d’entre eux, trente-cinq exactement, nient avoir eu l’intention de viol… estimant que la septuagénaire, pourtant inconsciente – comme le prouvent toutes les vidéos – avait donné son consentement par l’intermédiaire de son mari. Et c’est d’ailleurs l’argument employé pour (...)
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