Jean-Clair Todibo s’explique après la polémique née en équipe de France et son rire durant la minute de silence

Avant le match Pays-Bas – France, Jean-Clair Todibo avait ri au cours de la minute de recueillement, un comportement qui avait choqué sur les réseaux sociaux.

Décidément…Après l’impressionnante polémique concernant le joueur de l’OGC Nice, Nice Youcef Atal, qui a relayé (dans une story Instagram) une vidéo d’un prédicateur palestinien appelant à “un jour noir pour les juifs” puis celle de Karim Benzema qui a affiché son soutien aux habitants de Gaza sans un mot, une pensée contre le Hamas, ni pour les victimes en Israël, ni pour le professeur égorgé par un islamiste à Arras, c’est au tour de Jean-Clair Todibo de revenir dans l’actualité.

Youcef Atal, Karim Benzema, Jean-Clair Todibo…Beaucoup de polémiques en seulement quelques jours

Face au comportement du défenseur de l’OGC Nice, Jean-Clair Todibo, le Conseil National de l’éthique de la FFF va lui demander des comptes. Le joueur a tenu a s’expliquer sur son rire alors que le stade et les joueurs respectaient une minute de silence en hommage aux victimes des combats en Israël et dans les territoires palestiniens et après l’attaque au couteau à Arras, où un enseignant a été tué.

Cela m’embête, car ça reflète une image qui n’est pas la mienne (Jean-Clair Todibo)

” Je tenais à m’excuser auprès des gens touchés avec ce rire nerveux, en aucun cas je me moquais de la situation (…) Cela m’embête, car ça reflète une image qui n’est pas la mienne. J’ai une éducation et du respect pour les gens en face de moi, cela n’a pas reflété mon image. Oui, je n’ai pas de problème avec cela. Je pense qu’il fallait que je m’exprime auprès de tout le monde, plutôt que de faire un communiqué derrière un écran“, a précisé le joueur de football.

S’excuser, c’est top facile (le président du Crif au sujet de Youcef Atal)

Pour ce qui est du Niçois Youcef Atal, même s’il a présenté ses excuses c’est trop tard lance le président du Crif, Jérôme Culioli : “C’est déjà un début. C’est trop facile. Le mal est fait. C’est trop tard. Quand on a ce statut, on vérifie avant ce qu’on publie *. On connaît la rapidité de la diffusion des post sur les réseaux sociaux. Les mots ont un sens“…

* Youcef Atal est visé par une enquête préliminaire pour “apologie du terrorisme”.