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La charge mentale, cette petite voix culpabilisatrice et sournoise qui empoisonne notre quotidien

La charge mentale, cette petite voix culpabilisatrice et sournoise qui empoisonne notre quotidien
Publié le , mis à jour le

"La femme parfaite n'existe pas", clament en chœur l'économiste Corinne Maier et l'essayiste Mona Chollet dans des ouvrages différents. Les deux auteures décryptent pour nous les mécanismes sociaux à l'œuvre et les moyens de s'en émanciper.

Pour vous, c’est quoi la charge mentale ? Sur le compte Instagram T’as pensé à… ?, chacune y va de son témoignage. Pour l’une, " c’est la rentrée ! ". Pour une autre, " devoir tous les jours penser au budget, remplir placard et frigo en se disant que ça ne s’arrêtera jamais. Ni demain, ni le mois prochain. " Ou encore " s’occuper seule de tous les cadeaux de fêtes des pères et mères, anniversaires, Noël… " Une prise de parole qui reflète l’inégale répartition des tâches dans les foyers, que les Françaises contestent de plus en plus. D’après une étude Ifop*, " les tâches ménagères sont une source de conflit de plus en plus fréquent au sein des couples : près d’une Française sur deux admet qu’il lui arrive de se disputer avec son conjoint au sujet des tâches ménagères. Soit une proportion en hausse continue depuis une quinzaine d’années : 48% rapportent des disputes à ce sujet en 2019, contre 46% en 2009 et 42% en 2005 ".

Manifester son droit à l'égoïsme

" (...)

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