La classe moyenne des Français représente 40% des foyers fiscaux

Une étude de l’institut Montaigne montre que la classe moyenne des Français représente 40% des foyers fiscaux.
Ils sont généralement très courtisés par les hommes politiques. “Ils”, ce sont ‘les classes moyennes’. L’étude de l’Institut Montaigne souligne qu’ils représentent 40% des foyers fiscaux et qu’ils paient 100 milliards d’euros d’impôts directs.
La ‘classe moyenne’ paie 100 milliards d’euros d’impôts directs
Selon l’Institut Montaigne, les ‘classes moyennes’ sont les Français qui se situent entre les 30% les plus pauvres et les 20% les plus riches avec des salaires mensuels qui osciller entre 1 400 euros et 3 100 euros nets par personne.
Des salaires mensuels qui osciller entre 1 400 euros et 3 100 euros nets par personne
L’auteure principal de cette étude note que la classe moyenne est divisible en 3 strates : la classe moyenne inférieure, intermédiaire et la classe supérieure. Attention, cette classe supérieure ne se définit plus comme auparavant, par rapport à la seule classification professionnelle : en prenant l’exemple de l’enseignant qui gagne un revenu le plus souvent modeste. Pas besoin également d’être actif puisque les retraités font partie de la classe moyenne.
Les retraités font partie de la classe moyenne
Pour les classes moyennes, il y a un important sentiment de ‘déclassement’. Le rapport précise que ces Français ont le sentiment que les fondamentaux républicains – le mérite, le travail, l’ascension sociale – ont aujourd’hui disparu et qu’ils vivent nettement moins bien qu’avant.
Les Français des classes moyennes pensent vivre nettement moins bien qu’avant
La raison : leurs salaires n’ont pas baissé mais l’inflation et les dépenses contraintes en hausse baissent leur pouvoir d’achat. L’auteure du rapport note une “peur” de l’avenir commune à toutes les classes moyennes.
Une peur de l’avenir commune à toutes les classes moyennes
Il y a quelques mois, Emmanuel Macron a promis pour les Français de classe moyenne une baisse d’impôts de 2 milliards d’euros en 2025.