La Pause Simone de l’été par Stéphanie Loire : Peut-on être féministe et défendre le pire ?

Cette semaine, la journaliste Stéphanie Loire a échangé avec maître Dorothée Bisaccia Bernstein, sur le métier d'avocat et les convictions féministes.
Salut, je m’appelle Stéphanie Loire, je suis journaliste et auteure. On se retrouve régulièrement ici l’été pour soulever des questions qui nous concernent. Puisque l’été n’est pas seulement dédié au farniente, j’ai décidé de profiter de la légèreté de cette période estivale pour interroger un sujet sérieux. En entendant avocates prendre la parole dans les médias sur les nombreuses affaires de violences faites aux femmes, je me suis souvent demandée comment il était possible de conjuguer féminisme et défense du pire ?
J’ai préparé un thé glacé pour soumettre mes questions brûlantes à maître Dorothée Bisaccia Bernstein, autour d’une table à l’ombre d’un tilleul. Elle est avocate pénaliste, mère et féministe. Elle a choisi le pénal, un métier où il est question de prison, où l’on joue sa vie. Quand on vient la voir, c’est toujours pour du capital ou du dramatique. Elle intervient dans des dossiers de violences faites aux femmes dans les tribunaux, c’est d’ailleurs l’un des sujets majeurs de son cabinet 7 Bac Avocats composé d’associées exclusivement (...)
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