La prolifération des rats en France : un vrai problème à régler ?
En France, la présence des rats est un sujet de discorde. Alors que les habitants et les commerçants s'en plaignent, certains défenseurs des animaux envisagent une cohabitation pacifique. Cette cohabitation est-elle vraiment envisageable ?
Tl;dr
- Le nombre de rats en France suscite des inquiétudes, malgré l’absence de données chiffrées.
- Les méthodes de dératisation sont critiquées pour leur cruauté.
- Des alternatives non-létales et respectueuses de l’environnement sont envisagées.
Le débat sur le rat en France
En France, le rat est sujet de polémique. Tandis que certains citoyens et commerçants voient d’un mauvais œil l’omniprésence de ces rongeurs, d’autres défenseurs de la cause animale envisagent une cohabitation possible.
Une présence en hausse ou une visibilité accrue?
La question se pose : les rats sont-ils plus nombreux ou simplement plus visibles qu’auparavant? Dans plusieurs villes françaises, une apparente recrudescence de ces rongeurs est dénoncée par des habitants et commerçants. Cependant, aucune donnée chiffrée ne confirme cette augmentation.
Les déchets, source d’attraction pour les rats
L’une des principales causes de leur présence est la gestion inadaptée des déchets. Dans le quartier de Villejean à Rennes, par exemple, une pétition a été lancée contre l’invasion des rongeurs, recueillant plus de 450 signatures. Les habitants dénoncent une mauvaise gestion des ordures et demandent des opérations de désherbage plus régulières.
Des méthodes de dératisation controversées
Face à cette situation, les municipalités recourent à différentes méthodes de dératisation. Cependant, ces dernières sont critiquées pour leur cruauté. Selon Amandine Sanvisens, co-fondatrice de l’association PAZ, certaines techniques sont même qualifiées de « létales et cruelles ».
Des alternatives plus respectueuses
Heureusement, des alternatives existent et pourraient être plus respectueuses de l’environnement. À Paris, le 17e arrondissement envisage l’utilisation de la glace carbonique et le déploiement de pièges connectés. De son côté, l’association PAZ promeut la méthode contraceptive ContraPest, non létale et administrée par voie orale pour réduire la fertilité des rats.
Une cohabitation possible?
Les études visant à mieux comprendre le comportement des rats et leur impact sur les habitants pourraient ouvrir la voie à une possible cohabitation. C’est l’objectif du projet Armaguedon, mené par le Muséum national d’Histoire naturelle depuis 2021. Les résultats, attendus pour 2025, pourraient changer notre regard sur ces rongeurs.
