L’Abbé Pierre, “un grand malade mental” qui a “marqué des jeunes filles à vie” : ce que révèlent les archives de l’Église catholique

Mi-septembre 2024, suite aux révélations sur les agressions sexuelles qu’aurait commises l’Abbé Pierre pendant des décennies, l’Église catholique a décidé d’ouvrir ses archives au public. On y découvre plusieurs lettres édifiantes faisant état de “faits répréhensibles” de la part du prêtre.
Il aura fallu des décennies pour que le scandale éclate enfin. En juillet 2024, plus de dix-sept ans après sa mort, l’Abbé Pierre est tombé de son piédestal : dans un rapport publié par Emmaüs et par la Fondation qui portait jusqu’ici son nom, on apprenait ainsi que le prêtre était accusé d’avoir commis des dizaines de viols et d’agressions sexuelles au cours de sa longue carrière dans l’Église et dans le domaine caritatif. En tout, elles sont 24 femmes à dénoncer ces agissements, dont certaines qui étaient encore mineures au moment des faits. Car ce comportement a duré des décennies entières, des années 50 à sa mort en 2007. Mais comment l’Abbé Pierre a-t-il pu agir en toute impunité pendant tout ce temps ? En réalité, c’est grâce à l’omerta qui régnait (et dont il a bénéficié) tout autour de lui. Sa famille savait que “sa sexualité était problématique”, tandis que “toute une génération” au sein (...)
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