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L’actrice Sarah Grappin dénonce l’emprise du réalisateur Alain Corneau quand elle était adolescente

L’actrice Sarah Grappin dénonce l’emprise du réalisateur Alain Corneau quand elle était adolescente
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Après avoir hésité à sortir du silence au début du mouvement #MeToo, Sarah Grappin s’est décidée à prendre la parole pour « dénoncer l’impunité et ses dégâts », rapporte « l’Obs », mardi 13 février.

La libération de la parole des femmes se poursuit dans le milieu du cinéma. L’actrice Sarah Grappin a accusé le réalisateur Alain Corneau – aujourd’hui décédé – d’agressions sexuelles, dans les colonnes de « l’Obs » mardi 13 février. Elle dénonce une relation d’emprise, entamée dans les années 1990 alors qu’elle était âgée de 16 ans et lui 52.

Ce témoignage intervient en plein tournant du mouvement #MeToo, quelques jours après que Judith Godrèche a porté plainte contre les cinéastes de la Nouvelle Vague, Benoît Jacquot et Jacques Doillon, pour viol sur mineure. Les faits dénoncés par Sarah Grappin résonnent en effet avec l’histoire de  la réalisatrice de « Icon of French Cinema », puisque cette dernière a dénoncé, elle aussi, une relation d’emprise avec Benoît Jacquot alors qu’elle était adolescente.

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« Il m’a pénétrée avec ses doigts devant, derrière »

De la même manière, la prise de conscience a été longue pour Sarah Grappin. Auprès de « l’Obs », elle explique avoir ouvert les yeux après la lecture du « Consentement » de Vanessa Spingora, et après la…

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