Le cauchemar de Sarah après avoir effectué une opération de sleeve à 22 ans : « J’ai failli y passer »
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Elle pensait perdre du poids et enfin s’accepter. Mais après une sleeve gastrectomie, tout a basculé. Cinq mois d’hospitalisation, une fistule non détectée, une infection massive, des erreurs médicales en série… Trois ans plus tard, Sarah décrit à ELLE les séquelles d’une opération qui aurait pu lui coûter la vie.
Depuis son adolescence, Sarah, dont le prénom a été modifié pour ce témoignage, lutte contre une faim insatiable et les kilos s’accumulent. À 22 ans, elle pèse 105 kg pour 1m50. « Je pouvais manger sans fin, je ne ressentais jamais la sensation d’être rassasiée », explique-t-elle à ELLE.
Quand elle entend parler de la sleeve gastrectomie, une intervention chirurgicale, l’idée fait son chemin. Cette opération, qui consiste à retirer environ 75 % de l’estomac pour réduire l’appétit, lui semble être la solution idéale. D’autant que trois personnes de son entourage l’ont déjà faite. « Elles avaient perdu énormément de poids, elles semblaient revivre. Je me suis dit : pourquoi pas moi ? »
Avant de pouvoir se faire opérer, Sarah doit voir une psychologue, comme l’exige le protocole. Un passage obligé pour tous les candidats à la chirurgie bariatrique. « Je venais de sortir d’une relation difficile, j’étais mal psychologiquement. Mais je voulais tellement me faire opérer que j’ai dit ce qu’on attendait de moi. ‘Oui, je suis prête’, alors que ce n’était pas vrai. »
Aujourd’hui, elle...