«Le prof a quinze minutes de retard, je peux partir»: mythe ou réalité?
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Vous avez sûrement connu cette situation lorsque vous étiez élève. On n’a pas forcément envie d’aller en cours parce qu’on n’a pas fait ses devoirs ou juste parce qu’on préférerait rester chez soi. Bref, tous les moyens sont bons pour ne pas y aller. Quitte à inventer des règles, dont la célèbre «si au bout de quinze minutes, le prof n’est pas là, je peux partir», que les plus impatients transforment en «cinq minutes» voire en «deux minutes».
C’est un mythe qui a la vie dure mais qui subsiste. «Ça a toujours été comme ça depuis le collège. Si on voit que le prof tarde à arriver, tout le monde déserte le couloir», assume Thibault, élève de terminale, pour qui le rituel du quart d’heure fait partie intégrante du quotidien depuis de nombreuses années. Même chose pour Juliette, pourtant étudiante à l’université. «Même à la fac, quand l’enseignant met plus de quinze minutes à arriver, les étudiants commencent à tourner les talons. On garde les mauvaises habitudes du lycée», s’amuse cette dernière.
Cette règle bien connue des écoliers est en grande partie liée au quart d’heure académique, un délai de quinze minutes entre l’heure prévue pour un cours ou un exposé et l’heure réelle à laquelle il débute, dans certaines universités d’Autriche, Suisse, Finlande, Scandinavie, Allemagne, Italie et Belgique. Il est parfois aussi appelé «quart d’heure de grâce». Comme explicité par Wikipédia,…