Le train de nuit, un retour de seconde classe
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Après son abandon en 2016, le réseau ferré nocturne entame un nouvel essor, planifié jusqu’à 2030. Pas toujours dans des conditions idéales.
Début 2016, Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des transports, annonçait la suppression progressive de la plupart des liaisons ferroviaires de nuit. La principale raison invoquée était l’absence de rentabilité.
Sur fond de préoccupations environnementales, une dynamique inverse a depuis été enclenchée par les pouvoirs publics: le Paris-Nice revenait sur les rails le 21 mai 2021, le Paris-Tarbes-Lourdes le 12 décembre, et c’est le tour du Paris-Aurillac ce 10 décembre 2023.
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Ils ont rejoint les Paris-Gap-Briançon et Paris-Rodez/Latour de Carol/Cerbère qui subsistaient encore tant bien que mal. Une dizaine d’ouvertures de lignes est promise d’ici 2030. Il s’agit essentiellement de lignes radiales depuis Paris, le schéma différant finalement assez peu de celui qui avait cessé d’exister en 2016.
Lignes intérieures de nuit envisagées. | Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Après un retour très …