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L'édito de ELLE : Kamala Harris traitée de « femme à chat sans enfant », un modèle pourtant grandissant aux États-Unis

L'édito de ELLE : Kamala Harris traitée de « femme à chat sans enfant », un modèle pourtant grandissant aux États-Unis
Publié le , mis à jour le

Elles sont de plus en plus nombreuses à renoncer à la maternité et à se détourner de la vie en couple. Un virage sociétal qui fait grincer des dents le camp républicain, en pleine campagne présidentielle américaine. 

La nouvelle a fait l’effet d’un tremblement de terre : 45 % des femmes âgées de 25 à 44 ans seront célibataires et sans enfants aux États-Unis d’ici à 2030. Près d’une femme sur deux ! Un virage sociétal sans précédent. C’est ce qu’affirment les projections de la banque d’investissement Morgan Stanley, référence en matière de « SHEconomy » (la mesure de l’impact des femmes sur l’économie). Les raisons ? Elles sont nombreuses, et on les connaît pour la plupart. Une maternité repoussée et repensée. Une priorité donnée à la carrière et à l’épanouissement personnel. Un désir d’indépendance et d’autonomie financière. Une plus grande exigence en matière de relations amoureuses. Un divorce qui se banalise, et, avec, le statut de célibataire. Enfin, une inquiétude écologique croissante, la solastalgie, qui assombrit l’avenir et ne donne pas vraiment envie de se reproduire. Évidemment, la nouvelle n’a pas manqué de faire réagir Elon Musk, figure de proue de la mouvance pronataliste aux États-Unis, père de douze enfants, soutien bondissant et incontrôlable de Donald Trump, qui a posté sur son compte X : « Ceci est extrêmement préoccupant !! » 

« La famille peut prendre plusieurs formes...

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