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L'édito de ELLE : l'esprit livre

L'édito de ELLE : l'esprit livre
Publié le , mis à jour le

L'édito de la semaine. 

Quel point commun entre Nancy Huston et Françoise Chandernagor ? Entre William Boyd et Delphine de Vigan ? Entre Charles Juliet et Colum McCann ? Ils ont tous remporté le Grand Prix des Lectrices ELLE. Le palmarès, depuis sa création en 1970, est aussi éblouissant que le prix a été révolutionnaire. Il s'agit en effet du premier prix littéraire décerné par un jury non professionnel : pas d'auteurs ou d'éditeurs comme dans les traditionnels Goncourt ou Renaudot, juste des femmes qui aiment lire. L'idée venait d'Hélène Lazareff, qui adorait les écrivains et publia, dès le premier numéro de ELLE en novembre 1945, une nouvelle inédite de la grande Colette.      

Ce sont ses mots inoubliables qui résonnent encore si puissamment

En 2024, les écrivains sont toujours chez eux à ELLE, et les lectrices est toujours aussi éclairées. Merci à elles d'avoir choisi Jean-Baptiste Andrea pour son grand roman au féminin, « Veiller sur elle », S.A. Cosby pour son polar puissant, « Le Sang des innocents », et Neige Sinno pour son extraordinaire « Triste tigre ». En contant l'inceste qu'elle a subi enfant, elle inscrit ses pas dans ceux, courageux, essentiels, de lauréates de la littérature du réel, telles Vanessa Springora, Azar Nafisi (couronnée pour « Lire Lolita à Téhéran »), ou encore Anna Politkovskaïa. C'était exactement il y a vingt ans.

La littérature est belle et subversive parce qu'elle permet de se mettre à la place...

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