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Législatives : 51 candidats ou militants agressés physiquement, selon Gérald Darmanin

Législatives : 51 candidats ou militants agressés physiquement, selon Gérald Darmanin
Publié le , mis à jour le

La brève campagne pour les législatives anticipées a entraîné une montée inquiétante des agressions, touchant toutes les sphères du monde politique. Pensez-vous que cette violence pourrait affecter les résultats des élections?

Tl;dr

  • Plus de cinquante agressions graves signalées pendant la campagne électorale.
  • Agresseurs de « profils extrêmement variés » selon le ministre de l’Intérieur.
  • Une sécurité renforcée est prévue pour le scrutin du second tour.
  • Le ministre de l’Intérieur craint des débordements de « l’ultragauche ».

Un climat électoral tendu

La campagne électorale actuelle en France traverse une période turbulente. Pour preuve, quelques jours seulement après l’incident impliquant la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et son équipe à Meudon, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a été obligé de faire le point sur cette vague de violences.

Agressions en hausse

Le 5 juillet, Darmanin a révélé au cours d’une interview sur BFMTV l’existence de « 51 agressions physiques parfois extrêmement graves » dirigées contre des militants ou des candidats. Ce chiffre marque le caractère exceptionnel de la situation tenant compte de la durée très « courte » de la campagne pour les législatives anticipées.

Les profils des agresseurs se révèlent « extrêmement variés » d’après le ministre, reflétant ainsi la propagation du phénomène à tous les bords de l’échiquier politique. « Des candidats RN ont été violemment agressés », ainsi que « des candidats de gauche », a-t-il précisé.

Conséquences pour le scrutin

Darmanin, conscient des implications de cette violence pour le bon déroulement du second tour, a annoncé un plan de sécurité d’ampleur.

Pas moins de 30 000 policiers et gendarmes seront déployés le jour du scrutin. A Paris uniquement, ils seront 5 000.

Créer des alliances contre l’agression

Cependant, ce qui semble éloigner encore davantage le spectre d’une normalisation de la situation électorale est la menace d’éventuels « débordements issus de l’ultragauche » évoqués par Darmanin.

Associée au fait que les agressions ne sont pas seulement physiques – comme le prouve l’attaque verbale de deux mères de famille par des militants RN à Bonneuil – l’issue de cette campagne électorale devient de plus en plus grave et alarmante. Le moment est venu de conjuguer nos efforts pour assurer que la violence ne sape pas les fondements de notre démocratie.

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