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L’État jugé en partie responsable de l’affaire de la Dépakine, confirme la justice en appel

L’État jugé en partie responsable de l’affaire de la Dépakine, confirme la justice en appel
Publié le , mis à jour le

La cour administrative d’appel de Paris a confirmé mardi 14 janvier que « l’État doit réparer partiellement les conséquences de l’insuffisance de l’information » donnée sur l’antiépileptique Dépakine.

L’État est jugé en partie responsable de l’affaire de la Dépakine. La cour administrative d’appel de Paris a confirmé mardi 14 janvier que l’État avait une part de responsabilité dans l’« insuffisance d'information » donnée aux patients et aux médecins sur les risques du médicament antiépileptique, pris pendant la grossesse.

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La cour juge qu’en « ne faisant pas modifier l’autorisation de mise sur le marché de la Dépakine afin que les patientes soient suffisamment informées des risques pour le fœtus [...], l’agence chargée de la sécurité du médicament a manqué à ses obligations et commis une faute engageant la responsabilité de l’État », selon un communiqué de cette instance.

Elle confirme, « pour des enfants nés entre 1999 et 2009, que l’État doit réparer partiellement les conséquences de l’insuffisance de l’information donnée aux médecins et aux patientes » sur les risques de malformations pour le fœtus ou des troubles du développement chez les enfants de femmes traitées pendant leur grossesse.

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