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Mains rouges taguées sur le Mémorial de la Shoah à Paris : un des suspects nie toute intention raciste

Mains rouges taguées sur le Mémorial de la Shoah à Paris : un des suspects nie toute intention raciste
Publié le , mis à jour le

Les autorités municipales ont saisi la justice ce mardi 14 mai, après la découverte de dégradations au Mémorial de la Shoah et sur des façades d’autres lieux à Paris.

Des mains rouges avaient été taguées sur le Mur des Justes à l'extérieur du Mémorial de la Shoah, et sur plusieurs bâtiments du quartier historique juif à Paris, incitant les autorités municipales à saisir la justice. Trois hommes sont accusés d'avoir « vandalisé » les lieux, selon les autorités bulgares. L’un d’entre eux, arrêté fin juillet pour avoir peint en mai des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah à Paris, a démenti mercredi tout « racisme », expliquant avoir agi sous l'effet de l'ivresse sans connaître ce bâtiment.  

« Rien à voir avec du racisme » 

Depuis le début de cette affaire, le principal suspect s'exprimait pour la première fois avant une audience du tribunal de Sofia qui a reporté au 26 septembre une décision sur son éventuelle extradition. « J'ai participé à cet acte de vandalisme », a-t-il concédé.  Avant de préciser : « Cela n'avait rien à voir avec du racisme. » De son vrai nom, Georgi Filipov, 35 ans, a aussi expliqué n’avoir eu « aucune motivation religieuse ». Pas moins de 35 tags représentant des mains rouges avaient été peints sur le Mur des Justes, à l'extérieur du musée parisien, portant les noms des 3 900 hommes et femmes qui ont contribué à sauver des Juifs pendant la Seconde Guerre...

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