Nîmes : 250 policiers déployés contre le trafic de drogue et beaucoup d’interpellations
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Trois mois après la mort du jeune Fayed, 10 ans, le quartier Pissevin, gangrené par le trafic de drogue a fait l’objet d’une impressionnante descente de police.
Afin de protéger la population et aprèsla mort survenue en août dernier du jeune Fayed, 10 ans, lors d’une fusillade dans le quartier Pissevin à Nîmes, une imposante descente de police a été lancée ce lundi 20 novembre 2023, descente de police qui a eu lei dans d’autres villes du département du Gard.
250 policiers déployés, 20 personnes interpellées dans le quartier Pissevin de Nîmes
Le secteur Pissevin est gangrené par le trafic de drogue et les habitants n’osent plus sortir après certaines heures le soir. Cette opération est orchestrée avec un effectif de 250 policiers dont des membres de la CRS 8, de la BRI et du RAID, l’unité d’intervention spécialisée de la police nationale.
Policiers, CRS 8, BRI et le RAID présent sur le terrain
Le procureur de la République de Nîmes a précisé à BFMTV que 20 personnes avaient été interpellées à leur domicile et placés en garde à vue ce jour.
20 personnes ont été interpellées à leur domicile et placés en garde à vue
Sur X, le ministre de l’intérieur a fait savoir via ce message : “Comme je m’y étais engagé, vaste opération anti-drogue à Nîmes ce matin avec 250 policiers mobilisés dont des renforts de la CRS 8, du RAID, de la BRI, d’équipes cynophiles et de l’unité nationale d’investigation. 20 personnes interpellées à cette heure“.
Les habitants disent leur désespoir, leur peur et leur angoisse face au trafic de drogues
Les perquisitions de ce matin ont permis de saisir 8 kilos d’herbe de cannabis, 7 kilos de résine de cannabis, 1,2 kilo de cocaïne, 500 cachets d’ecstasy, et du liquide ainsi que des armes à feu.
Les habitants de ce quartier de l’ouest nîmois disent leur désespoir, leur peur et angoisse face au trafic de drogues. Dans Libération, Mohammed habitant Pissevin dénonce : “On peut aller où ? On ne dort pas, on ne respire pas ! Il y a un incident environ une fois par mois. On s’adapte, on ne sort pas après 20 heures à cause des trafics“, la vie est ici impossible selon l’ensemble des habitants.
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