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«Nous ne sommes pas vraiment formés»: le permis de chasser, un examen trop expéditif?

«Nous ne sommes pas vraiment formés»: le permis de chasser, un examen trop expéditif?
Publié le , mis à jour le

Protocolaire, express, simplissime: l’examen du permis de chasser est considéré par beaucoup –chasseurs et non-chasseurs– comme une formalité, bien loin des standards qu’exige l’usage d’une arme à feu. Contrairement au permis de conduire, ce certificat ne s’ancre pas dans une formation au long cours permettant d’acquérir des bases solides. «Nous ne sommes pas vraiment formés, il y a une journée pour se préparer à la théorie et à la pratique et c’est tout, se souvient Charles-Henri, 26 ans, qui a passé son permis il y a deux ans. Pour l’examen, je n’ai rien préparé du tout, c’est réputé assez facile.»

Organisées sur une demi-journée, les épreuves sont composées de questions sur le monde animal et l’environnement du chasseur, puis d’une partie pratique, axée sur la manipulation de l’arme en toute sécurité. «Il y a un QCM, comme au code de la route, au sujet des espèces chassables, de l’armement ou encore de l’alcoolisme», détaille le jeune chasseur, boucher dans la vie, qui a obtenu son permis à un point près, soit 25/31.

L’examen pratique se déroule quant à lui sur quatre épreuves: d’abord, la simulation d’un parcours de chasse avec tirs à blanc si les conditions de sécurité le permettent; puis, le rangement de l’arme dans une housse afin d’apprendre à la transporter; les deux dernières épreuves consistent en des tirs sur des cibles mouvantes, dont de faux sangliers, dans le but…

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