"On cherche à dire que la coupable, c’est moi ?" : Gisèle Pélicot s’insurge face à l’argumentaire abject et indécent des avocats

Mercredi 18 septembre 2024, des photos prises par Dominique Pélicot ont été visionnées dans la salle d’audience du procès, à la demande des avocats de la défense. Gisèle Pélicot, la victime, affirme que ce n’est pas elle qui apparaît sur les clichés et s'est insurgée contre les arguments nauséabonds des avocats.
Au total, ce sont 27 photos - toutes issues du disque dur de Dominique Pélicot - qui ont été visionnées par l’ensemble de la salle d’audience du palais de justice d’Avignon. L’ensemble ou presque puisque Caroline, la fille de Gisèle Pélicot, a quitté la pièce à la demande de sa mère. Ce mercredi 18 septembre 2024, ce visionnage a été réclamé par les avocats de la défense, "pour la manifestation de la vérité", comme le rapportent nos confrères du journal Le Figaro. Selon eux, ces images permettraient de prouver que leurs clients ont été "dupés" par l’accusé principal, qui leur aurait fait croire que la victime était consentante au moment des viols. Cette dernière a d’ailleurs accepté de faire défiler les clichés, à condition qu’ils soient diffusés à huis clos. "Je souhaite que ce procès soit public, mais pas qu’il soit sur la place publique", a-t-elle déclaré à la barre.
"On veut (...)À lire aussi sur Femme Actuelle: