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“On me traite d’alcoolique, d’exhibitionniste” : Gisèle Pélicot exprime sa colère pour la première fois au procès des viols de Mazan

“On me traite d’alcoolique, d’exhibitionniste” : Gisèle Pélicot exprime sa colère pour la première fois au procès des viols de Mazan
Publié le , mis à jour le

Mercredi 18 septembre 2024, au lendemain de l’interrogatoire de son mari et bourreau, Gisèle Pélicot a pris la parole dans le cadre du procès des viols de Mazan. Pour la première fois, elle a laissé exprimer toute sa colère devant la cour criminelle départementale du Vaucluse.

Jusqu’ici, son flegme forçait l’admiration. Depuis plus de deux semaines, Gisèle Pélicot garde la tête haute en arrivant chaque jour au tribunal d’Avignon, où elle s’assoit sur le banc des victimes face à une cinquantaine de ses violeurs. Car pendant près d’une décennie, cette septuagénaire a vécu l’horreur comme on ne peut même pas l’imaginer : son propre mari la droguait afin de la livrer, inconsciente, à des inconnus venus abuser d’elle. Un minimum de 92 viols ont été répertoriés sur les photos et vidéos prises par Dominique Pélicot, aujourd’hui jugé aux côtés de cinquante de ces “clients”. C’est la victime elle-même qui a tenu à rendre ce procès public, pour que “la honte change de camp”. Sa seule exigence : que les images, qui restent des “preuves irréfutables”, soient diffusées à huis clos. Ce mercredi 18 septembre 2024, au lendemain de l’interrogatoire très attendu de son mari, Gisèle Pélicot a de nouveau (...)

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