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Panneaux de noms de villages retournés : “C’est une solution pour sensibiliser les Français face aux difficultés des agriculteurs”

Panneaux de noms de villages retournés : “C’est une solution pour sensibiliser les Français face aux difficultés des agriculteurs”
Publié le , mis à jour le

Depuis plusieurs semaines, c’est une véritable épidémie de panneaux à l’envers qui contamine certains départements Français.

Les démarches administratives s’alourdissent de plus en plus…

Autant dire que le mouvement de protestation des agriculteurs réalisé en retournant les panneaux des noms de villages est un succès puisqu’ils attirent l’attention des automobiles et autres riverains passant devant.

Un mouvement de protestation des agriculteurs

Cette action de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs est née afin de dénoncer une politique agricole qui “marche sur la tête”. Pour les agriculteurs les règles et contraintes deviennent insupportable au quotidien : contraintes environnementales, réglementaires, administratives, nouvelles normes, il faut du temps et des connaissances que tous ne maitrise pas et pour qui ‘ce n’est pas le métier’. Pour la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) il est clair qu’on “marche sur la tête”…

Des contraintes administratives à la pelle…

Outre des contraintes administratives, les agriculteurs dénoncent également une concurrence déloyale venue des autres pays non soumis aux mêmes normes. Sur France 3, un agriculteur du Vaucluse fait part de ses difficultés : “Aujourd’hui, l’agriculture française connaît vraiment en mal-être, donc c’est un moyen de sensibiliser les Français en utilisant un moyen de communication qui ne dégrade pas les panneaux. En inversant les panneaux des villages on montre dénoncer la déconnexion grandissante du gouvernement avec la réalité agricole et dénoncer la surenchère normative“.

Depuis la guerre en Ukraine, tout a augmenté, sauf le prix du vin

Président du syndicat des vignerons de l’Aude, Frédéric Rouanet, veut que ça bouge : “Depuis la guerre en Ukraine, tout a augmenté, sauf le prix du vin mais dans le même temps, nos charges ont augmenté de près de 40%. Nous voudrions que le prix de nos produits suive cette inflation“, indique-t-il au risque de vendre moins de bouteille, les consommateurs étant également regardant à la dépense…

Les pouvoirs publics français imposent des contraintes européennes encore plus fortes qui nous affaiblissent, indique la FNSEA qui conclut que la loi Egalim qui vise à protéger la rémunération des agriculteurs n’est pas assez suivie.

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