Papillomavirus : aucun nouveau risque lié au vaccin n’a été identifié par l’agence du médicament
L’agence du médicament affirme ne pas avoir identifié de nouveaux risques liés au vaccin contre le papillomavirus, plus de deux mois après la campagne lancée dans les collèges.
Un premier bilan a été effectué ce vendredi 1er décembre, quelques semaines après le lancement de la campagne de vaccination contre le papillomavirus. Au début de l’automne, une campagne avait été lancée auprès des élèves de cinquième. Ils sont pour le moment seulement 2,5 % à avoir reçu une dose.
Pas d’effets indésirables graves
Entre le 14 septembre et fin octobre, sept cas d’évènements indésirables ont été déclarés après une vaccination avec le Gardasil 9, a indiqué l’agence. Quatre cas étaient liés à une vaccination effectuée dans le cadre de la campagne dans les collèges qui a représenté plus de 20 000 injections. Les autres concernaient des vaccinations effectuées en ville.
« Les effets indésirables les plus fréquemment observés avec les vaccins Gardasil 9 ne sont pas graves dans la très grande majorité des cas et disparaissent spontanément en quelques jours, même s’ils peuvent être gênants », avait déclaré l’agence du médicament au début de la campagne, évoquant des douleurs à l’endroit de la piqûre et des maux de tête. « À ce jour, l’analyse en continu des événements indésirables déclarés n’identifie pas de signal de sécurité », a-t-elle ajouté ce vendredi.
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