Paris JO 2024 : 130 bouquinistes priés de déménager vont contester cette décision devant la justice
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‘A cause’ des Jeux Olympiques de 2024, les bouquinistes vont devoir quitter leur emplacement sur les quais de Seine.
Intenter une action en justice au tribunal administratif
C’est décidé, les bouquinistes parisiens vont contester en justicele démontage de centaines de leurs boîtes le long de la Seine pour faire ‘place nette’ pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
Environ 130 bouquinistes vont aller devant le tribunal administratif pour contester le démontage de leurs boîtes. A l’AFP, Jérôme Callais de “l’Association culturelle des bouquinistes de Paris” précise : “Nous avons décidé d’intenter une ‘action en justice au tribunal administratif’ pour contester le démontage de nos boîtes“.
Des conséquences dramatiques pour les bouquinistes
Leur avocat, Matthieu Chirez, ajoute : “Le fait que cette action ait été votée à l’unanimité par les adhérents est à la hauteur des enjeux et conséquences dramatiques qu’aurait un tel retrait“.
Les bouquinistes n’ont rien à perdre’ en allant devant le juge
C’est pour des impératifs de sécurité que la préfecture de police justifie cette action. La préfecture a ‘fait un pas’ en promettant de sauvegarder plus de 170 boîtes (ce qui donnerait 428 boites de retirées au lieu de 604). Mais pour Jérôme Callais ‘les bouquinistes n’ont rien à perdre’ en allant devant le juge.
Les boites des bouquinistes parisiens sont inscrites au patrimoine culturel immatériel français
Ainsi, les bouquinistes parisiens vont demander le ‘non-enlèvement’ des boîtes ou ‘en dernier recours’ une indemnisation et un ‘traitement digne et respectueux’ de leurs petites librairies à ciel ouvert. Ils craignent des “dégâts considérables” sur leur boite : “Si c’est le cas, le bouquiniste qui aura perdu ses boîtes explosées se retrouvera sans revenu et sans indemnisation“, souligne Jérôme Callais.
Notons que les boites des bouquinistes parisiens sont inscrites au patrimoine culturel immatériel français, ce qui correspond à la première étape avant une possible reconnaissance au patrimoine mondial de l’Unesco.