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“Pas emballé”, “rien de sexy”, “j’aurais pris une belle” : ces accusés du procès Mazan qui osent l’argument du viol sans “aucun plaisir”

“Pas emballé”, “rien de sexy”, “j’aurais pris une belle” : ces accusés du procès Mazan qui osent l’argument du viol sans “aucun plaisir”
Publié le , mis à jour le

Depuis le début du procès des viols de Mazan, qui s’est ouvert à Avignon le 2 septembre 2024, de nombreux accusés se défendent d’être des agresseurs… au titre, selon eux, du manque d’excitation au moment des faits. Absence d’érection ou âge avancé de la victime, tout est bon pour se dédouaner des accusations de viols aggravés sur Gisèle Pélicot.

Depuis le début du procès des viols de Mazan, tous les accusés (ou presque) tentent de se dédouaner. Hormis quelques rares cas, dont Dominique Pélicot lui-même, ayant accepté de reconnaître les faits dans leur intégralité, l’écrasante majorité des cinquante hommes qui comparaissent devant la cour criminelle départementale du Vaucluse pensent être quelqu’un de bien. Un homme de bonne foi, piégé par un menteur pervers, qui n’a jamais eu la moindre intention de commettre un viol : voilà la ligne de défense que prennent ces “monsieur tout-le-monde” devant le tribunal d’Avignon, face à une Gisèle Pélicot qui a pourtant bel et bien été violée dans un état inconscient, comme le prouvent les milliers de photos et vidéos qu’elle a accepté de diffuser au public. Voilà bientôt deux mois que le monde entier suit avec intérêt ce procès hors norme, tant celui (...)

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