logo 24matins

Peut-on s’opposer au don d’organes ? Les droits de la famille expliqués

Peut-on s’opposer au don d’organes ? Les droits de la famille expliqués
Publié le , mis à jour le

En cas de décès, nous sommes tous présumés donneurs d'organes. Cependant, il existe plusieurs façons d'exprimer votre opposition à cela. Êtes-vous au courant de ces options ?

Tl;dr

  • Chaque personne est présumée donneur d’organes à son décès.
  • Il est possible d’exprimer son refus de donner ses organes.
  • Le consentement des parents est requis pour les mineurs.

Don d’organes en France : une présomption de consentement

Depuis 2017, tout individu décédé est présumé donneur d’organes en France. Cette mesure, inspirée par la solidarité nationale, s’inscrit dans une démarche thérapeutique et scientifique. Le Service-Public.fr, le site gouvernemental, rappelle que ce geste est à la fois gratuit et anonyme.

Le principe du consentement présumé

Le consentement présumé est une notion clé du système français de don d’organes. En l’absence de refus explicite exprimé de leur vivant, les individus majeurs sont considérés comme donneurs potentiels.

Ainsi, les organes peuvent être prélevés post-mortem pour répondre aux besoins des 21 866 patients inscrits sur la liste nationale d’attente pour une greffe d’organes, selon l’Agence de Biomédecine. Cependant, seulement 5 634 greffes d’organes ont eu lieu en 2023, un chiffre bien inférieur à la demande.

Comment exprimer son refus ?

Il est toutefois possible de refuser de donner ses organes après son décès. Plusieurs moyens sont à la disposition des personnes majeures pour exprimer ce refus :

  • L’inscription sur le registre national des refus des dons d’organes, possible en ligne ou par courrier.
  • La rédaction d’un document écrit, daté et signé, précisant les organes souhaités ou non pour le don.
  • Le recours à deux témoins attestant la volonté de la personne.

Le cas des mineurs

Pour les mineurs, la situation diffère. Un prélèvement d’organes ne peut avoir lieu que si chaque personne ayant autorité parentale donne son accord par écrit. Si un parent est injoignable, l’accord écrit de l’autre parent suffit. Une mesure qui garantit le respect de la volonté de chacun, même après la mort.

Publicité

À lire aussi sur 24matins:

Accessibilité : partiellement conforme