Plan anti-émeutes : encadrement des jeunes délinquants par des militaires, amendes, pouvoirs accrus aux policiers municipaux…
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Élisabeth Borne vient de dévoiler toute une série de sanctions et d’aides pour ‘accompagner et responsabiliser’ et ainsi répondre aux émeutes urbaines de l’été dernier.
Le recours à l’armée pour “rééduquer” certains jeunes
C’est dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne qu’Élisabeth Borne a présenté les mesures “régaliennes” du gouvernement après les émeutes de cet été (après la mort du jeune Nahel), des annonces faites en présence de nombreux maires.
L’encadrement de mineurs condamnés par la justice par des militaires
Remettre de l’ordre, des sanctions et des règles, voici en substance le message que la Première ministre Élisabeth Borne a fait passer dans le cadre de son plan contre les violences urbaines. Parmi les mesures phares, la possibilité (dans certains cas) de voir un jeune délinquant encadré après ses méfaits par des militaires afin de “transmettre des valeurs de dépassement de soi”, sans plus de détails pour le moment.
8 500 postes supplémentaires de policiers et gendarmes sont prévus d’ici à 2027
Il a été évoqué également la possibilité de placer des jeunes délinquants dans des unités éducatives de la protection judiciaire de la jeunesse. D’autre part, 8 500 postes supplémentaires de policiers et gendarmes sont prévus d’ici à 2027.
Extension des pouvoirs de la police municipale
La Première ministre propose également (sans information supplémentaire) de donner à la police municipale la possibilité d’accomplir certaines tâches de police judiciaire (vérification de fichiers, des saisies d’objets), là aussi dans certains cas qu’il faudra préciser par la suite.
Responsabiliser les parents dans tous les cas (divorcés ou non)
Enfin, Élisabeth Borne veut une responsabilisation des parents et dans tous les cas. Il devrait donc naitre une ‘circonstance aggravante’ lorsqu’un enfant commet un délit. Les parents pourraient être condamnés à des stages de responsabilisation ou soumis à des travaux d’intérêt général. Enfin, que les parents soient séparés ou non, les parents devraient être responsables financièrement des dommages causés par leur enfant mineur. Les parents doivent tenir leurs enfants, avait justement lancé Eric Dupond-Moretti, lors des émeutes.
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