Pointé du doigt pour ses trajets en avion, le ministre de la Transition écologique dit “assumer”

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, a réagi à la polémique autour d’utilisation d’avions d’affaires dans le cadre de ses fonctions ministérielles.

Je ne suis pas parti en vacances trois semaines en Polynésie…

Ancien maire d’Angers, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a été rattrapé par la revue “La Topette” qui est basée à…Angers. Selon le périodique trimestriel angevin, le ministre a utilisé des avions d’affaires affrétés spécialement de Toulouse pour 6 déplacements en France.

Le ministre de la Transition écologique a multiplié les vols intérieurs

Dans son dernier numéro, “La Topette” titre “Ça plane pour Béchu”. Dans le sommaire, le magazine écrit : ‘Les vols en avion privé du ministre Béchu : En toute discrétion, Christophe Béchu a multiplié ces dernières semaines des vols intérieurs pour ses déplacements officiels. Non pas sur des lignes régulières, mais via des avions d’affaires affrétés spécialement de Toulouse pour le ministère de la Transition écologique’, détaille la revue.

Des déplacements pas sur des lignes régulières, mais via des avions d’affaires affrétés spécialement (La Topette)

Invité hier sur le plateau de franceinfo, Christophe Béchu ne nie pas les faits : “Je confirme et je les assume tous. Ce sont des déplacements dans le cadre de mes fonctions. Je ne suis pas parti en vacances trois semaines en Polynésie“, lance-t-il avec au passage un ‘tacle’ à Anne Hidalgo.

Moins de trois heures de déplacement, je prends le train (Christophe Béchu)

“4 de mes déplacements sont liés à des catastrophes naturelles. Depuis que je suis ministre, j’ai fait entre 100 et 130 déplacements avec deux règles simples. Moins de trois heures, je prends le train. Entre 3 et 4 heures, on privilégie le train si c’est possible. Au-delà de 4 heures, c’est l’avion“, tient à préciser Christophe Béchu.

Lorsque le journaliste de franceinfo lui précise que l’un de ses voyages (celui de Paris-Lorient) durait moins de 3 heures en TGV, le ministre répond : “Je pense qu’il n’y a pas de ligne qui m’amenait de la destination depuis laquelle je partais à celle dans laquelle j’arrivais ; Si demain, dans les mêmes circonstances, je suis amené à reprendre des avions, je le referai“.