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Pour responsabiliser les ‘Parents défaillants’, Aurore Bergé va mettre en place des travaux d’intérêt général et des amendes

Pour responsabiliser les ‘Parents défaillants’, Aurore Bergé va mettre en place des travaux d’intérêt général et des amendes
Publié le , mis à jour le

Ministre en charge de la Famille, Aurore Bergé a détaillé les nouvelles mesures qui vont être mises en place.

Un ‘plan choc’ pour responsabiliser les adultes

La ministre en charge de la Famille Aurore Bergé, souhaite responsabiliser les ‘Parents défaillants’, ceux qui n’ont pas ou plus d’autorité parentale et dont les enfants commettent des dégradations. Ainsi, elle parle -dans La Tribune dimanche- d’un ‘plan choc’ pour responsabiliser les adultes et en particulier ‘les pères déserteurs’.

Sanctionner les parents dont les enfants commettent des dégradations

Ces jeunes qui trainent, sans surveillance, font des perturbations et posent des soucis ou participent au ‘sentiment d’insécurité’. Ils sont d’ailleurs dans le collimateur du gouvernement depuis les émeutes de cet été qui ont fait suite à la mort du jeune Nahel après un refus d’obtempérer.

Une contribution financière pour les parents d’enfants coupables de dégradations mais pas seulement

Pour ces ‘Parents défaillants’, Aurore Bergé, veut des ‘travaux d’intérêt général’ mais également le paiement d’une contribution financière pour les parents d’enfants coupables de dégradations auprès d’une association de victimes et une amende pour les parents ne se présentant pas aux audiences qui concernent leurs enfants.

Épauler les parents dépassés, dénouer les conflits familiaux

Une commission scientifique fera des propositions concrètes pour relever les défis de la parentalité ; il en ressortira par exemple des pistes afin d’épauler les parents dépassés, dénouer les conflits familiaux, prendre en charge la violence et les dépendances des jeunes.

Il y a clairement un enjeu d’autorité à restaurer

Pour la ministre, il y a “clairement un enjeu d’autorité à restaurer, ce n’est ni ringard ni réac de le dire. On voit bien que des parents peuvent être dépassés, déboussolés face aux nouveaux risques : sédentarité, importance grandissante des écrans aussi. Et tous les milieux sociaux sont affectés“.

30 % des émeutiers étaient mineurs et que 60 % ont grandi dans des familles monoparentales

Enfin, chez nos confrères, Aurore Bergé, analyse : “Lors des émeutes nous avons vu des mères de famille sortant dans la rue, le soir, pour récupérer leurs enfants et les remettre dans le droit chemin. Mais il est frappant de constater que 30 % des émeutiers étaient des mineurs et que 60 % d’entre eux ont grandi dans des familles dites monoparentales“.

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