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Pourquoi la vaccination des collégiens contre le papillomavirus est jugée « décevante » ?

Pourquoi la vaccination des collégiens contre le papillomavirus est jugée « décevante » ?
Publié le , mis à jour le

10 à 15 % des collégien·nes de 5e auraient été vaccinés contre le papillomavirus, depuis le lancement de la campagne en juin. Les spécialistes s’attendaient à mieux.

Une campagne qui fait pschitt. La vaccination des collégiens de 5e contre le papillomavirus, lancée à l’automne, est loin des attentes, avec un premier aperçu « décevant », ont regretté jeudi 11 janvier des responsables de la Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale (SFCPCV). 

« On commence à avoir de premiers chiffres, mais pas encore pour toute la France. On estime qu’ont été vaccinés avec une première dose environ 10 à 15 % des collégiens de 5e – la deuxième injection se fera avant fin juin – », a déclaré le professeur Xavier Carcopino, président de la SFCPCV et chef de service de chirurgie gynécologique à l’hôpital Nord de Marseille, lors d’une conférence de presse. « Ce premier retour est décevant : on espérait environ 30 %, on en est loin. On peut s’améliorer. » Alors que l’objectif était « assez modéré », « on s’attendrait à mieux », a glissé Geoffroy Canlorbe, secrétaire général de la SFCPCV. 

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Moins de 5 000 élèves de 5e vaccinés dans le Grand Est 

Dans la région Grand Est, qui faisait pourtant figure de « bonne élève » après une expérimentation de plusieurs années, 7 486 élèves de 5e ont ainsi reçu une…

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