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Pourquoi le taux de mortalité infantile continue d'augmenter en France

Pourquoi le taux de mortalité infantile continue d'augmenter en France
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Selon une étude de l’Insee publiée jeudi 10 avril, un enfant sur 250 meurt avant son premier anniversaire en France.

En matière de mortalité infantile, la France est la mauvaise élève de l’Union européenne. Selon l’Insee, le taux de mortalité infantile a même « légèrement augmenté » en France, selon une étude de l'Insee publiée jeudi 10 avril, passant de 3,5 décès pour 1 000 enfants nés vivants à 4,1 pour mille en 2024. L’an dernier, 2 700 enfants de moins d'un an sont décédés.

« Cela signifie qu'un enfant sur 250 meurt avant son premier anniversaire, développe l'Insee. Un quart de ces décès ont lieu le jour de la naissance, la moitié entre 1 et 27 jours de vie, un quart dans la période post-néonatale, qui survient de 28 jours à moins d'un an. »

Lire aussi >  Mortalité infantile : les chiffres de la France sont supérieurs à la moyenne européenne depuis 2015

Dans le détail, les garçons, qui présentent un risque plus élevé de complications à la naissance et qui sont davantage touchés par les maladies génétiques que les filles, risquent 1,2 fois plus que ces dernières de mourir avant l'âge d'un an. Les enfants issus d'un accouchement multiple, comme des jumeaux ou des triplés, risquent cinq fois plus de mourir avant l'âge d'un an.

Le « risque est aussi plus élevé pour les mères très jeunes ou très âgées, les employées, les ouvrières, les inactives », ajoute l'Insee. En revanche, il est « plus faible pour les...

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