Pourquoi une femme sur deux renonce à ses consultations gynécologiques

Selon une étude de la plateforme de téléconsultations Qare réalisée par l’Ifop, 53 % des Françaises ont déjà renoncé à une consultation gynécologique. Charge mentale, attente, rapport au corps… Plusieurs obstacles persistent.
Une femme sur deux a déjà renoncé à des soins gynécologiques en France. C’est le résultat préoccupant d’une étude* réalisée par l’Ifop pour la plateforme de téléconsultations Qare, et publiée mardi 4 mars. D’une année sur l’autre, les chiffres évoluent peu. Si en 2021, 57 % des femmes déclaraient avoir renoncé à leur suivi gynécologique, elles sont encore 53 % à l’indiquer en 2025, relève « Le quotidien du médecin ».
Une femme sur trois n’est ainsi pas allée chez le gynécologue depuis plus de deux ans. « J’ai vu des femmes qui arrivent avec un cancer du col parce qu’elles n’ont pas fait les frottis, qui pourtant ne se font que tous les trois ou cinq ans selon l’âge de la femme. À ce moment-là, on est très triste pour elles. Là où nous aurions pu avoir un traitement simple ou pas de conséquences, on va tomber dans une maladie grave », alerte Odile Bagot, gynécologue, au micro de France Inter.
Lire aussi > Spéculum, toucher vaginal… À quoi doit ressembler un examen gynécologique normal ?
Attente trop longue et charge mentale
Parmi les principales raisons mentionnées par les femmes, des délais d’attente trop longs (36 %), un emploi du temps trop chargé (32 %) et un malaise...