Procès des organisateurs des manifestations contre les « mégabassines » : que leur reproche la justice ?
Le procès des organisateurs des manifestations contre les « mégabassines » de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, se poursuit ce mardi 28 novembre. Les personnes mises en cause sont accusées d’avoir organisé des manifestations interdites pour rejeter ces dispositifs, dans un contexte de « guerre de l’eau ».
Les organisateurs des manifestations contre les « mégabassines » de Sainte-Soline se retrouvent une fois de plus devant la justice. Alors que le procès avait été interrompu le 8 septembre dernier en raison de la longueur des débats, un deuxième acte du procès s’ouvre ce mardi 28 novembre devant le tribunal correctionnel de Niort. L’audience s’ouvrira, ce mardi 28 novembre au matin, avec l’audition des témoins, suivie par les réquisitions du parquet et les plaidoiries des six avocats de la défense.
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Dans le viseur de la justice, neuf porte-parole du mouvement Bassines non Merci (BNM). Ils sont accusés d’avoir organisé la manifestation interdite du 25 mars qui avait donné lieu à de violents affrontements avec les forces de l’ordre. Un premier chef d’accusation auquel il faut ajouter l’organisation d’un autre rassemblement interdit sur le même site, le 29 octobre 2022, contre la création de seize réserves d’eau dans la région et le vol d’une valve de canalisation pour l’arrosage des céréales, à…
