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Procès Le Scouarnec : « L’inceste est au cœur de l’affaire »

Procès Le Scouarnec : « L’inceste est au cœur de l’affaire »
Publié le , mis à jour le

Le procès de Joël Le Scouarnec, qui s'ouvre ce lundi 24 février, pourrait marquer un tournant dans la compréhension de la pédocriminalité en France. Il permettra également d'explorer comment le tabou autour de l’inceste a permis au chirurgien de commettre ses crimes. Me Laure Boutron-Marmion, avocate de l’association « Face à l’inceste », partie civile au procès, dévoile à ELLE ses attentes. 

Le procès de Joël Le Scouarnec s’annonce inédit : en 30 ans, près de 300 victimes, des centaines de crimes sexuels commis sur des enfants mineurs. À compter de ce lundi 24 février et pendant quatre mois, le retraité de 74 ans comparaîtra devant la cour criminelle du Morbihan pour 111 viols et 189 agressions sexuelles aggravés, et fera face à 299 victimes présumées, âgées de 11 ans en moyenne au moment des faits.  

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Les violences infligées à ces patients mineurs ne se seraient certainement pas produites pendant autant de temps sans les défaillances institutionnelles qui ont largement été relayées dans la presse. Elles n’auraient pas non plus existé sans le silence du clan familial, qui avait découvert les agissements de Joël Le Scouarnec sur deux de ses nièces et une autre enfant proche de la famille, à la fin des années 1990. L’inceste a ainsi été le catalyseur des innombrables crimes sexuels commis par le...

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