Protection des enfants : la Ciivise déplore un « message confus » du gouvernement

Dans un communiqué publié lundi 7 avril, la Commission sur les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) se félicite de sa prolongation, mais déplore que plusieurs de ses recommandations aient été rejetées par le gouvernement.
« Une réussite partielle ». La Commission sur les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) s’est réjouie lundi 7 avril de l’annonce de sa prolongation jusqu’en octobre 2026, mais a signalé un « message confus » envoyé par le gouvernement. « Certaines mesures vont dans le bon sens mais nous nous alarmons du message confus envoyé par le gouvernement sur la protection des enfants », écrit-elle dans un communiqué publié lundi 7 avril.
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Pour l’instance indépendante, son prolongement « montre que le gouvernement a compris l’intérêt et la nécessité d’une instance dédiée pour lutter contre l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants ». « L’arbitrage de 15 premières mesures d’urgence en réunion interministérielle est une étape importante de ses travaux », souligne-t-elle.
Neuf des quinze recommandations de la Ciivise publiées en mars dernier ont en effet été vues d’un bon œil par le gouvernement. L’instance indépendante se félicite notamment de l’extension du contrôle du fichier des auteurs d’infractions sexuelles et de la volonté de généralisation...