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Que change l’inscription de l’IVG dans la Constitution ?

Que change l’inscription de l’IVG dans la Constitution ?
Publié le , mis à jour le

La France devient le premier pays à inscrire explicitement dans sa Constitution l’Interruption volontaire de grossesse (IVG), à rebours de nombreux pays où le droit à l'avortement recule.

« Jamais la France ne remettra en cause le droit à l’IVG », s’est réjoui Mélanie Vogel sénatrice écologiste des Français de l’étranger à l’aube d’un vote déjà historique. Mercredi 28 février, les sénateurs ont adopté le texte du gouvernement qui prévoit d’inscrire « la liberté garantie » des femmes à recourir à une interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.

En France, l’avortement est déjà autorisé jusqu’à la fin de la 14e semaine de grossesse, ou plus tard dans la grossesse pour raisons médicales, grâce à la « loi Veil », votée en 1975. Mais jusqu’à présent, rien ne garantissait la modification de la loi. Inscrire la « liberté garantie » des femmes à avoir recours à l’IVG permet alors d’éviter un scénario similaire à celui observé aux États-Unis.

En effet, l’inscription de l’IVG dans la Constitution moins de deux ans après l'annulation en juin 2022 de l'arrêt Roe v. Wade, qui protégeait l'accès à l'avortement au niveau fédéral aux États-Unis. Depuis, de nombreux États américains ont fortement restreint voire interdit l'avortement sur leur sol et des milliers de femmes sont obligées d'entreprendre des voyages pénibles et coûteux pour avorter.

Cette décision outre-Atlantique a eu l'effet...

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