Que penser des réquisitions prononcées dans le procès des viols de Mazan ?
Au procès des viols de Mazan, la phase des réquisitions vient de se terminer, ce mercredi 27 novembre au matin. ELLE fait le point sur la lourdeur des peines prononcées.
Des peines sensiblement plus sévères que la moyenne des condamnations pour viols en France. Au procès des viols de Mazan, c’était le temps des réquisitions du ministère public depuis lundi 25 novembre au matin, une étape qui vient tout juste de toucher à sa fin devant la cour criminelle du Vaucluse, à Avignon. Les peines réclamées contre les 51 accusés s’étalent de quatre à vingt ans de prison.
Peine maximale de 20 ans et peine minimale de 4 ans
La peine maximale a été prononcée contre Dominique Pelicot, décrit comme le « chef d'orchestre » de la décennie de viols sur son épouse, qu'il droguait aux anxiolytiques pour la livrer à des inconnus recrutés sur Internet. Au contraire, la peine minimale a été demandée contre Joseph C., 69 ans, seulement poursuivi pour atteinte sexuelle sur Gisèle Pelicot.
Toutes les autres peines requises s'étalent entre dix et dix-huit ans de réclusion criminelle. Outre Joseph C. et Dominique Pelicot, le ministère public a requis dix ans de prison contre 11 accusés, onze ans pour deux, douze ans pour 13, treize ans pour six, 14 ans pour six, 15 ans pour trois, 16 ans pour quatre, 17 ans pour trois et 18 ans pour le dernier, un des quatre hommes à être venu six fois au domicile conjugal, à Mazan, pour violer Gisèle Pélicot.
