Qu’est-ce que la pré-éclampsie post-partum, dont Meghan Markle a confié avoir souffert ?

Dans son nouveau podcast, diffusé cette semaine, Meghan Markle a évoqué la maternité. Elle a déclaré avoir souffert « d’une pathologie rare et effrayante », la pré-éclampsie post-partum. Voici de quoi il s’agit.

Pour le premier épisode de son nouveau podcast, « Confessions of a Female Founder », diffusé ce mardi 8 avril, Meghan Markle a invité la fondatrice de l’application de rencontres Bumble, Whitney Wolfe Herd. Au détour de leur conversation, l’épouse du prince Harry s’est confiée sur sa maternité. Elle a alors révélé avoir eu des complications médicales après l’accouchement. Et de lâcher avoir souffert « d’une pathologie rare et effrayante » : la pré-éclampsie post-partum.

La pré-éclampsie n’est pas si rare que le sous-entend Meghan Markle mais cette pathologie est bien « terrifiante », pour reprendre un autre qualificatif cité par la duchesse de Sussex. En France, elle touche environ 5 % des grossesses selon les statistiques de l’Inserm. Et dans 1 cas sur 10, elle peut atteindre des formes sévères et mortelles, pour le fœtus comme pour la mère.

De quoi s’agit-il ?

La pré-éclampsie est un dysfonctionnement du placenta. Elle peut se manifester pendant la grossesse, souvent après 34 semaines de gestation, bien que des cas ont été observés dès la 20e semaine. Elle peut aussi être post-partum, c’est-à-dire survenir jusqu’à six semaines après l’accouchement.

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