Qu’est-ce que les « safe place », mises en place par la RATP ?

Depuis mercredi 6 novembre, les femmes victimes de violences sexuelles et sexistes peuvent être accueillies dans un « lieu sécurisé », à la station de RER Auber, à Paris. Ce dispositif devrait s’étendre sur le réseau de transports francilien, en 2024.
Près de neuf femmes sur dix déclarent avoir été victimes de « harcèlement sexiste ou sexuel » dans les transports en commun, selon les chiffres du ministère de la Transition écologique. Dans ce contexte très peu sécurisant, la RATP a inauguré sa première « safe place », au cœur de la station de RER Auber à Paris. Depuis mercredi 6 novembre, un autocollant « SP » (pour « safe place ») figure à l’entrée du point de vente Relay, pour indiquer aux femmes victimes ou menacées de violences sexuelles et sexistes qu’elles peuvent s’y réfugier, rapporte France Bleu.
En cas de besoin, les personnes sont accueillies par des salarié·es formé·es par l’entreprise Umay, une application mobile citoyenne et solidaire créée pour sécuriser les déplacements, sorties et voyages grâce à un système de géolocalisation déployé sur le réseau urbain. « Nous leur apprenons à la fois à recueillir, rassurer et renseigner. Quand on est victime, c’est important d’avoir en face de nous une personne qui nous croit, qui ne nous juge pas et qui est prêt à nous venir en aide », a déclaré Pauline Vanderquand, fondatrice de Umay.
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