Rebond des cas de méningites en France, « il est temps de reconsidérer la stratégie vaccinale »

Les cas de méningites atteignent un niveau « sans précédent » en France alors même que le pic hivernal n’a pas encore eu lieu.
Les méningites à méningocoques, potentiellement mortelles, ont connu un « rebond sans précédent » en France après l’arrêt des mesures sanitaires mises en place pendant le Covid-19, a alerté mardi 14 novembre, l’Institut Pasteur. Il appelle à élargir le vaccin aux adolescents, particulièrement touchés.
Les méningites constituent une infection des enveloppes qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Dans la plupart des cas, elles sont virales, mais peuvent aussi être d’origine bactérienne : c’est le cas des méningites à méningocoques. La transmission se fait de personne à personne par contact étroit et prolongé.
Environ une personne sur dix dans la population générale (mais un adolescent sur trois) est porteuse de méningocoques sans qu’aucun symptôme de la maladie ne se déclare. Il arrive néanmoins qu’après avoir infecté les voies respiratoires, les méningocoques se propagent dans l’organisme via la circulation sanguine.
Fièvre élevée, maux de tête violents, vomissements, raideur de la nuque, photosensibilité, taches rouges ou violacées (purpura), sont les principaux symptômes. Imprévisible et foudroyante, cette maladie peut engendrer la mort en moins de 24 heures, sans prise en charge rapide. Correctement traitée, la mortalité reste de 10 %. Mais la méningite à méningocoques peut aussi…